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Cobra's Arts Book

9 mars 2008

Délit de face, yes !

-FA26- Tableau réalisé le 09/03/2008, Image Png, Dimension 1376x1348, Taille 3.06Mofa26-09-3-08

Délit de face, yes !

Barnabé est Parisien
Et pour un gros paquet de c*nnards
Avant d'être vu comme quelqu'un
On le voit comme un noir

Mustapha est marocain
Mais pour un gros paquet d'racistes
Avant d'être vu comme quelqu'un
On le voit comme un terroriste

Pour un bon nombre de gourmands
C'est avant tout du saucisson
De la rillette, du jambon blanc
Pourtant Fifi c'est un cochon

Délit de face, yes, yes
Délit de face, yes, yes
Délit de faciès

Bregovic est unroumain
Dans les haut-parleurs du métro
C'est un voleur de sac à main
Avant d'être un manchot

Pour beaucoup de personnes
Et pour beaucoup de monde
Nathalie est d'abord une grosse c*nne
Avant d'être une blonde

Pour un bon nombre d'imbéciles
C'est une blague à la c*n
Qu'on se colle dans l'dos en avril
Pourtant Glouglou c'est un poisson !

Délit de face, yes, yes
Délit de face, yes, yes
Délit de faciès

Pour son papa et sa maman
L'inconsolable Aline
N'est plus vraiment leur fiston quand
Elle s'habille en drag-queen

Pour beaucoup d'lecteurs de Charlie
Et avouons-le pour nous aussi
Une tête de con dans le métro
Se cache derrière le Figaro

Pour les petits hommes vert de Mars
C'est rien qu'un sale terrien
L'éternel dindon de la farce
Parce que Faciès c'est un humain

Délit de l'espace
Délit de l'espèce

Combien de potes, combien d'amis
Nous passent à côté tous les jours
A force de n'suivre que nos avis
Combien d'centaines de fois on s'gourre
Combien l'on a d'a priori
Combien de milliers d'fois on s'gourre
A force de n'vivre que nos envies
Combien de millions d'fois on s'gourre
Combien on manque d'histoires d'amour.

Délit de face yes ! Yes !

Paroles et Musique: Les Wriggles

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9 mars 2008

Post scriptum

-FA25- Tableau réalisé le 09/03/2008, Image Png, Dimension 1367x1115, Taille 3.14Mofa25-09-3-08
 
Post scriptum

J'aimerais bien savoir
A quoi rêve qui ne rêve jamais
Et ce qu'il a pour se distraire,
Pour faire esquisser un sourire
A cette vie qu'il a à vivre

J'aimerais bien sentir
Comme est faite l'âme qui vit
Sans jamais sourire à l'âme.
J'ai rêvé sans rien obtenir,
Je rêverai sans réussir

Mais ce que j'ai fait, que je fais
Et qui n'est rien comme tout l'est,
J'en garde la trace en mon être
Du rêve qui me rend muet
Et je me ris de la fatigue

Les grands hommes de cette terre,
Ceux qui fabriquent sans grammaire
Des phrases de paix et de guerre,
Qui savent par coeur la pratique
Sauf que la pratique se trompe,
Oui ceux-là ont de la présence,
Des foules, de la biographie.
Le destin les garde en la foi
Que toutes ces valeurs font foi,
J'ai épousé la différence.


Tarmac, 2003 "Notre Epoque"
© Atmosphériques

9 mars 2008

Le goût des filles

-FA24- Tableau réalisé le 09/03/2008, Image Png, Dimension 1367x1115, Taille 2.91Mofa24-09-3-08

Le goût des filles

Elle a bon goût
La bouche des filles
Elle est pleine de joues
De dents et de papilles
On s'enroule dans leur palais
Elles ont bon goût les filles et leur baisers

Elle a bon goût
La peau des filles
De l'épaule au genou
Des genoux aux chevilles
On croque dans la chair de leurs fesses
Elles ont bon goût les filles et leurs caresses

Il a bon goût
Le coeur des filles
Malgré le flou
Qui souvent le maquille
On s y love dans du velours
Elles ont bon goût les filles et leur amour

Elle a pas de goût
L'absence des filles
Tous ces soirs où
Seul on se deshabille
Où seul on cherche en vain entre les draps
A retrouver le goût des filles qui n'y sont pas

Les Wriggles, Paroles: Frank Zerbib.

9 mars 2008

Les p'tits câlins

-FA23- Tableau réalisé le 09/03/2008, Image Png, Dimension 1576x1348, Taille 3.39Mofa23-09-3-08

Les p'tits câlins

{Refrain:}
Les p'tits câlins, on aime bien les p'tits câlins
Surtout le câlin du matin
Dans la journée, les p'tits câlins c'est compliqué
Mais on ne peut pas s'en passer
Les p'tits câlins, on aime bien les p'tits câlins
Surtout les p'tits câlins coquins
Et ceux du soir, câlins d'espoir
On les fait souvent dans le noir

Le réveil a sonné, tu ne te lèves pas
Tu serres ton oreiller très fort entre tes bras
Maman t'a appelé, ton chocolat est froid
Tu voudrais câliner tes rêves entre tes draps

{au Refrain}

Y a le câlin-chagrin le jour où t'as gros-cœur
Celui fait du regard quand les mots te font peur
Quelqu'un frappe à ta vie pour faire câlin-bonheur
Tu t'y attendais pas, t'avais oublié l'heure

{au Refrain, x2}

Paroles: Jean-Pierre Lacot. Musique: Jean-Pierre Lacot, Pascal Auriat   1979

9 mars 2008

Cargo de nuit

-FA22- Tableau réalisé le 09/03/2008, Image Png, Dimension 1305x1018, Taille 1.96Mo fa22-09-3-08

Cargo

Trente-cinq jours sans voir la terre
Pull rayé, mal rasé
On vient de débarquer (cargo de suie)
Trente-cinq jours de galère
Et deux nuits pour se vider
(la nuit, te suis, change de port, cargo de nuit)
J'avance sur ce quai humide
La sueur brûle comme l'acide
L'enfer va commencer (cargo de nuit)
Bière chaude et narguilé
Chez Mario, tout oublier (la nuit te nuit, change de port)

Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
(Cargo de nuit)
Lanterne rouge : je guette l'entrée
L'alcool est mon allié
L'amour, il faut payer (cargo d'ennui)
Virée grasse, elle m'entraîne
Vers l'angoisse et la rengaine
(la nuit, d'ennui, change de port)
Da da da daya da da da daya...

{instrumental}

Mais cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Mais cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
J'ai voulu tout chaviré
Mon espoir s'est échoué
J'en ai marre de ramer
La détresse polluée
L'océan de mes pensées
Et cette machine dans ma tête
Machine sourde et tempête
Et cette machine dans ma tête
Leitmotiv, nuit secrète
Tatoue mon âme à mon dégoût
Da da da daya da da da daya...
(cargo de nuit, la nuit, cargo de nuit...)

Paroles et Musique: Axel Bauer, Michel Eli   1983
© Mondio Music / Vogue

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9 mars 2008

Le punk est mort

-FA21- Tableau réalisé le 08/03/2008, Image Png, Dimension 2790x2272, Taille 9.03Mo fa21-08-3-08

Ou étais-tu en 77?
le punk est mort,
que vas-tu faire?
trainer la rue,
trainer dans la gerbe
pour quelques canettes de bière
déambuler comme
un zombie dans la rue
comater rébou
vautré comme un porc
la tete collée
dans un sac prisu
vomissant tes tripes
comme un rat mort

te laissera tu
abuser comme un nabot
par les fascistes et les bourgeois
toi qui hier
répandait le chaos
au rythme du keupon destroy
il est grand temps
de faire la révolution
foutre le feu
comme au bon vieu temps
raviver la flamme de la subversion
et devaster le monde en pogotant

ou etais tu en 77?
le punk est mort
que vas tu faire?
trainer la rue,
trainer dans la gerbe
pour quelques canettes de bière
tu t’es chargé
à t’en rendre malade
tu t’es réduit
nuit après nuit
il faut maintenant
repartir en croisade
pour rétablir
le désordre et l’anarchie

Ludwig von 88....

8 mars 2008

A tous les enfants

-FA20- Tableau réalisé le 08/03/2008, Image Png, Dimension 2735x2232, Taille 11.5Mo fa20-08-3-08

A tous les enfants

A tous les enfants qui sont partis le sac à dos
Par un brumeux matin d'avril
Je voudrais faire un monument
A tous les enfants qui ont pleuré le sac au dos
Les yeux baissés sur leurs chagrins
Je voudrais faire un document

Pas de pierre, pas de béton, ni
de bronze qui devient vert sous la morsure
aiguë du temps
Un monument de leur souffrance
Un monument de leur terreur
Aussi de leur étonnement
Voilà le monde parfumé, plein de
rires, plein d'oiseaux bleus, soudain
griffé d'un coup de feu
Un monde neuf où
sur un corps qui va tomber grandit une tache
de sang
Mais à tous ceux qui sont restés les pieds
au chaud, sous leur bureau en calculant
le rendement de la guerre qu'ils ont voulue
A tous les gras, tous les cocus qui
ventripotent dans la vie et
comptent et comptent leurs écus
A tous ceux-là je dresserai le monument
qui leur convient avec la schlague avec
le fouet, avec mes pieds, avec mes poings
Avec des mots qui colleront sur leurs
faux-plis, sur leurs bajoues, des marques
de honte et de boue.

Boris Vian, 1954

8 mars 2008

Pink Angel

-FA19- Tableau réalisé le 08/03/2008, Image Png, Dimension 1367x1115, Taille 3.18Mo
fa19-08-3-08

L'ange

Su' l'trottoir, j'ai rencontré
Un ange descendu des cieux
Su' l'trottoir, j'ai rencontré
Un bel ange aux yeux bleus
J'étais sorti dans la rue
Pour acheter des allumettes
Soudain, il m'est apparu
J'ai perdu la tête
Bête.

Quand j'ai vu dans ses grands yeux
Les doux reflets du paradis
Ses grands yeux d'un bleu si bleu.
Le bleu du paradis
Pour passer inaperçu
Il n'avait pas pris ses ailes
Et tout d'abord j'avais cru
Une demoiselle belle
Belle.

Mais j'ai vu dans ses grands yeux
Les doux reflets du paradis
Ses grands yeux d'un bleu si bleu
Le bleu du paradis
Pour vêtir son corps mignon
Dans un bout de blanc nuage
Il s'etait taillé jupon
Et gentil corsage
Sage.

Su' l'trottoir, j'ai rencontré
Un ange descendu des cieux
Su' l'trottoir, j'ai rencontré
Un bel ange aux yeux bleus
De sa radieuse auréole
S'était fait une ceinture
Mais autour de sa figure
Vol'taient boucles folles
Drôles.

Su' l'trottoir, j'ai rencontré
Un ange descendu des cieux
Su' l'trottoir, fai rencontré
Un bel ange aux yeux bleus

Al Coda
Soudain passe un Monsieur bien
Bien vêtu mais gueul' minable
L'ange a murmuré "Tu viens" ?
-Combien ?- Cinq cent balles
Diable.

Et tous les deux ils sont partis
Mon ange descendu des cieux
Mon ange bleu du paradis
Et le vilain Monsieur.

Paroles et Musique: Boby Lapointe   1960
© Editions musicales 57

6 mars 2008

Au trou

-FA18- Tableau réalisé le 06/03/2008, Image Png, Dimension 2348x1838, Taille 4.47Mo
fa18-06-3-08

A la Santé

I

Avant d'entrer dans ma cellule
Il a fallu me mettre nu
Et quelle voix sinistre ulule
Guillaume qu'es-tu devenu

Le Lazare entrant dans la tombe
Au lieu d'en sortir comme il fit
Adieu adieu chantante ronde
Ô mes années ô jeunes filles 

II

Non je ne me sens plus là
Moi-même
Je suis le quinze de la
Onzième

Le soleil filtre à travers
Les vitres
Ses rayons font sur mes vers
Les pitres

Et dansent sur le papier
J'écoute
Quelqu'un qui frappe du pied
La voûte 

III

Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène
Tournons tournons tournons toujours
Le ciel est bleu comme une chaîne
Dans une fosse comme un ours
Chaque matin je me promène

Dans la cellule d'à côté
On y fait couler la fontaine
Avec les clefs qu'il fait tinter
Que le geôlier aille et revienne
Dans la cellule d'à côté
On y fait couler la fontaine 

IV

Que je m'ennuie entre ces murs tout nus
Et peints de couleurs pâles
Une mouche sur le papier à pas menus
Parcourt mes lignes inégales

Que deviendrai-je ô Dieu qui connais ma douleur
Toi qui me l'as donnée
Prends en pitié mes yeux sans larmes ma pâleur
Le bruit de ma chaise enchaînée

Et tous ces pauvres coeurs battant dans la prison
L'Amour qui m'accompagne
Prends en pitié surtout ma débile raison
Et ce désespoir qui me gagne 

V

Que lentement passent les heures
Comme passe un enterrement

Tu pleureras l'heure où tu pleures
Qui passera trop vitement
Comme passent toutes les heures 

VI

J'écoute les bruits de la ville
Et prisonnier sans horizon
Je ne vois rien qu'un ciel hostile
Et les murs nus de ma prison

Le jour s'en va voici que brûle
Une lampe dans la prison
Nous sommes seuls dans ma cellule
Belle clarté Chère raison 

Guillaume Apollinaire, Alcools, Septembre 1911.


4 mars 2008

Bloody Sunday

-FA17- Tableau réalisé le 04/03/2008, Image Png, Dimension 1466x1224, Taille 2.66Mo fa17-04-3-08

Dimanche, Dimanche Sanglant

Je ne peux pas croire les informations aujourd’hui
Je ne peux même pas fermer les yeux et faire disparaître tout ça
Combien de temps, combien de temps devons-nous chanter cette chanson ?
Combien de temps ? Ce soir, nous pouvons être unis
Des bouteilles brisées sous des pieds d'enfants
Des corps qui jonchent une rue sans issue
Mais je n’écouterais pas le cri de guerre
Il me met dos au mur, dos au mur

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Et la bataille vient de commencer
Beaucoup sont perdus, mais dites-moi qui a gagné ?
Des tranchées sont creusées dans nos cœurs
Et des mères, des frères et des sœurs déchirés

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Combien de temps, combien de temps devrons nous chanter cette chanson ?
Combien de temps ? Ce soir, nous pouvons être unis
Ce soir, ce soir

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Sèche tes larmes
Essuie tes larmes
Essuie tes yeux injectés de sang

Dimanche, dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

Et c'est vrai que nous sommes immunisés
Quand les faits sont de la fiction et la télé la réalité
Et aujourd'hui des millions de gens pleurent
Nous mangeons et nous buvons tandis que demain ils mourront
La vraie bataille vient de commencer
Pour clamer la victoire remportée par Jésus
Un dimanche, un dimanche sanglant
Dimanche, dimanche sanglant

U2

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